La France est probablement avec la Chine, un des pays qui luttent le plus intensément contre les non-conformismes religieux et, par contagion, contre les nouvelles thérapies et les médecines alternatives soupçonnées d’entraîner les patients vers les sectes. Les attaques n’épargnent pas les universitaires qui travaillent sur ce terrain. Les membres des groupes religieux minoritaires, les médecins alternatifs, les psychothérapeutes subissent des attaques brutales : délations, diffamation, licenciements. dans les domaines où la concurrence est vive, l’arme de la délation sectaire -vraie ou diffamatoire- est utilisée. S’y ajoutent les harcèlements administratifs et fiscaux envers les mouvements religieux listés dans le rapport Guyard-Gest ( les Témoins de Jéhovah, le Mandarom, Invitation à la Vie, l’Eglise Evangélique de Besançon). Dans l’ensemble, la presse et une large partie des Français trouvent cela normal. Les groupes religieux minoritaires longtemps passifs face à toutes ces attaques, ont réagi sur trois plans qu’analyse précisément cet article : la communication, le droit, ainsi que l’action humanitaire.
Dans cet article, sont présentés trois groupes religieux minoritaires : les Témoins de Jéhovah, la Famille (ex-enfants de Dieu) et le Raëlisme qui se situent différemment par rapport à la protestation, à la rupture avec le monde et au compromis avec celui-ci. Sont examinés les liens entre ces phénomènes et et est posée l’interrogation sur le choix de l’action humanitaire comme mode d’entrée dans l’espace public.
Ce livre s’ouvre dans une grotte, en Egypte, en 1993 : un groupe de terroristes islamistes s’apprête à perpétrer un attentat contre le temple de Louxor. Parmi eux Jochen Abdallah Sawatzky, un jeune Allemand converti à l’islam. Pour décrire la marche d’approche, les préparatifs et la mise en échec de l’attentat, Christoph Peters se glisse dans la peau de son personnage. Il tente de saisir ses motivations et les raisons de sa conversion, de comprendre pourquoi, malgré les réticences de la jeune fille égyptienne dont il est amoureux, il s’est engagé dans la lutte armée, obstiné à vaincre tous les obstacles, et notamment la méfiance de ses nouveaux coreligionnaires. Ce monologue du terroriste interroge de manière saisissante les sources du fanatisme religieux et de l’aveuglement.
L’importance des anges dans la pensée musulmane peut à première vue sembler très discrète et à la limite secondaire, s’agissant de purs exécutants de la volonté divine. Cet article veut montrer qu’il n’en est rien, que le monde et la vie religieuse en Islam ne sont pas pensables sans leur existence, et que d’une certaine manière, leur rôle donne la clé du destin le plus secret des hommes.
L’article joint souligne l’importance de la fonction des rêves dans le cadre de la pensée islamique. La tradition musulmane la plus orthodoxe considère le rêve « sain » comme un message divin. Ceci a des conséquences considérables sur la vie religieuses des croyants au cours des siècles : les croyants reçoivent ainsi des petites révélations, destinées à les guider dans leurs vies personnelle ou sociale. L’histoire religieuse de la communauté musulmane s’est ainsi trouvée irriguée par des milliers de ces messages, dont la portée mystique – et parfois politique – peut être décisive.