La militante pacifiste et écologiste Zohl dé Ishtar de Sydney, Australie, a écrit un livre sur la résistance des femmes du Pacifique : Daughters of the Pacific (1994). Elle a participé à l’action de Greenpeace contre les tests nucléaires français dans le Pacifique. Avant cela, elle avait navigué sur le Pacifique pendant un an, et consigné par écrit des récits de femmes sur leur expérience avec le colonialisme et le militarisme occidentaux et la résistance qu’elles y ont opposé.
"Qu’est-ce que tout cela a à voir avec le féminisme ?"
En mai 1997, moi, Maria Mies, ai tenu un séminaire sur le thème "Ecoféminisme : La nécessité d’une nouvelle vision". Je soulignai que les politiciens, les dirigeants syndicaux et les économistes n’offraient pas d’autres remèdes à la présente crise que l’ancien remède, lui-même responsable de cette crise, notamment : plus de croissance économique, des technologies toujours plus récentes pour épargner sur le travail, la globalisation, la dérégulation (libéralisation) et la privatisation.
L’histoire suivante de subsistance est basée sur la recherche de Corinna Milborn qui, en 1996, a travaillé pendant plusieurs mois avec des communautés en résistance dans deux régions du Guatemala (Milborn 1997a et 1997b)
Les marchandes de Juchitan
A Juchitan, une ville zatopèque de l’état mexicain d’Oaxaca, avec une population de 80.000 habitants, les femmes ont une forte position sociale. Les hommes sont paysans, pêcheurs, artisans et ouvriers agricoles. Les femmes sont des marchandes. Cette division sociale du travail fonctionne depuis des centaines d’années.
Mon père, le professeur Weizenbaum et le "trou noir".
l y a quelques années, le Trier Initiative für angewandtes Denken (Initiative pour une Réflexion Appliquée, Trêves) a organisé un symposium pour célébrer le 175e anniversaire de la naissance de Karl Marx (Marx est né à Trêves). Ils invitèrent plusieurs professeurs bien connus et l’orateur vedette était Josef Weizenbaum du Massachussetts Institute of Technology (MIT). Moi, Maria Mies, j’étais supposée représenter la "perspective féministe" dans ce cercle entièrement masculin.
En juillet 1996, Farida Akhter du Bangladesh a raconté l’histoire suivante aux femmes qui s’étaient réunies pour le colloque “ Women Power Worldwide ” organisé par le “ Summer Academy of Women’s Studies ” à Munich.
"Je suis Maria Mies, professeur de sociologie à la retraite. J’ai commencé à travailler ici à la Fachhoschule, au département de pédagogie sociale en 1972. J’ai aussi été très active dans plusieurs mouvements sociaux : d’abord dans les mouvements de femmes, puis dans le mouvement écologiste, le mouvement pour la paix et récemment en 1997, j’ai participé au mouvement anti-mondialisation.
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