C’est indéniable ! La campagne nationale "un Bateau Français pour Gaza" est un succès grandiose ! Un succès qui est le fruit d’une mobilisation citoyenne et pacifique qui a réussi, en un temps record, à collecter 600 000 euros ! Dès lors, on ne comprend pas l’acharnement des Français pro-israéliens face à une démarche purement solidaire ! On aimerait bien savoir ce qui les dérange au juste ! Si la Flottille avait une tout autre destination se montreraient-ils aussi hostiles ?
Merde au Hamas.Merde à Israël.Merde au Fatah.Merde à l’ONU et à l’Unrwa.Merde à l’Amérique !Nous, les jeunes de Gaza, on en a marre d’Israël, du Hamas, de l’occupation, des violations permanentes des droits de l’homme et de l’indifférence de la communauté internationale.
Selon le journal israélien, « Haaretz », l’Egypte a entamé la construction d’un imposant mur en acier tout au long de ses frontières avec la bande de Gaza (axe de Philadelphie), de 9 kilomètres de long et de 20 à 30 mètres de profondeur à partir du sol.
Signés en septembre 1993, les accords d’Oslo étaient censés conduire au règlement permanent du contentieux israélo-palestinien, et par extension, du conflit israélo-arabe. Quinze ans plus tard, le processus de paix semble en panne. L’échec des négociations de paix de Camp David en juillet 2000, suivi de l’irruption de la violence armée entre Israéliens et Palestiniens en septembre 2000, a renvoyé la concrétisation du projet étatique palestinien, ainsi que toute perspective de résolution de la question des réfugiés, à une date indéterminée. En outre, les Palestiniens connaissent de graves dissensions internes. A la fracture entre les « nationalistes » du Fatah et les « islamistes » du Hamas dans les Territoires palestiniens occupés, s’ajoute une distanciation entre une Direction palestinienne focalisée sur ces territoires et les populations palestiniennes de la Diaspora. Assiste-t-on à la désintégration du processus de construction nationale que le mouvement national avait réussi, dès les années 1960, à cristalliser sous la houlette de l’OLP ?
Henri Siegman, ancien directeur de l’American Jewish Congress, conteste la version israélienne des évènements qui ont précédé le conflit de Gaza, communément reprise par les médias Citations et témoignages de responsables de l’armée et du renseignement israélien à l’appui, il rappelle que l’accord de trêve prévoyait un allègement du blocus qui n’a jamais été appliqué, et que c’est Israël qui rompu la trêve le 4 novembre, au lieu de mettre à profit cette accalmie pour la consolider. D’autre part, note-t-il, la description du Hamas comme un mouvement terroriste ayant pour objectif la destruction d’Israël ne correspond pas à la réalité. Le Hamas est depuis plusieurs années entré dans le jeu politique, abandonnant le recours aux attentats terroristes, et il défend désormais la solution des deux états dans les frontières de 1967. Au delà de ces rappels factuels, Siegman juge que la politique de confrontation choisie par Israël, si elle peut amener des succès tactiques, aura sur le long terme l’effet inverse, en renforçant les tendances les plus radicales au détriment des perspectives de paix.
Qu’elle était naïve, décidément, cette idée selon laquelle, avec l’expansion des moyens de communication, il ne serait plus possible de commettre une exaction sans que l’opinion internationale, aussitôt alertée, réagisse par une protestation unanime...
Si je pouvais ce soir, j’écrirai avec mes larmes pour hurler le dégoût de ce que l’Etat israélien est en train de commettre contre le peuple palestinien, mais peut être plus encore, pour crier l’horreur que m’inspire la complicité des Etats européens qui cautionnent cette tuerie, qui la cautionnent et qui l’encouragent.
Le rôle rempli par les femmes durant le combat national leur a permis de prendre conscience de leur ego et de ce rôle. Cette conscience s’est reflétée clairement à travers leur participation à l’Intifada et à toutes les formes de résistance.
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