Ce camp dit humanitaire, ouvert en novembre 2016 à l’initiative de la mairie de Paris et géré par Emmaüs solidarité, mis en avant comme vitrine de l’accueil des réfugiés cache une toute autre réalité.
Is happiness really possible in a time of ruin ? Can we somehow flourish, have complete lives ? Is joy any longer compatible with the life of today ?
Dans le lien ci-dessous, une émission radio en écoute avec Paul Praun pour présenter le livre qu’il a co-traduit, « La Grande dévalorisation. Pourquoi la spéculation et la dette de l’Etat ne sont pas les causes de la crise » (Post-éditions, 2014) d’Ernst Lohoff et Norbert Trenkle (groupe KRISIS).
Un mouvement émancipateur contre “l’austérité” et la gestion répressive de la crise devrait viser à rompre, consciemment, le lien contraint entre la production de richesses sensibles et la production de valeur. Il s’agit de refuser de manière offensive la question de la “viabilité financière”.
Au cours des presque trente ans pendant lesquels la théorie du don est devenue une des pensées sociales les plus importantes d’aujourd’hui, elle s’est souvent confrontée avec les paradigmes d’origine marxiste. Le projet d’élaborer une critique radicale des fondements mêmes de la société marchande et de ses présupposés historiques, mais sur des bases autres que le marxisme, pourrait presque constituer une définition du parcours du MAUSS et de ce qui l’a amené à choisir Marcel Mauss et Karl Polanyi [1] comme références théoriques majeures. Plutôt que d’être explicitement antimarxiste, comme l’étaient beaucoup de théories à la mode dans la même période historique, la théorie du don a semblé vouloir passer à côté de Marx, en tentant d’édifier une critique sociale tout aussi riche que celle de Marx, mais sans ses conséquences politiques jugées fâcheuses et sans ce qui était ressenti comme ses limites et ses unilatéralités dans ses conceptions de base mêmes.
Ci-dessous, la préface de cet ouvrage de John Holloway, auteur au début des années 2000 du fameux ouvrage « Changer le monde sans prendre le pouvoir » et qui à l’inverse de nombreux auteurs marxistes toujours fixés sur les seules critiques de l’exploitation de la survaleur et de la théorie du prolétariat, a su développer plus en profondeur la critique de la formation sociale capitaliste, en allant sur le terrain de la critique de la valeur, c’est-à-dire la critique de l’ensemble des catégories et formes sociales capitalistes (travail, valeur, argent, marchandise, rapports sociaux fétichistes, Etat, etc.). La valeur, loin d’être, comme le croyaient les marxistes du mouvement ouvrier et aujourd’hui la gauche de la gauche, une donnée « neutre » et transhistorique qui ne deviendrait problématique que lorsqu’elle porte à l’extorsion de « plus-value » (autrement dit l’exploitation), est mutilante et spécifique à la seule société capitaliste-marchande.
L’ordre existant, ce scandale permanent et mondial, ne répond plus à personne, ni de rien. Il a renoncé à tout argument, hormis celui de la force. Aussi, nous ne le critiquerons plus, nous l’attaquerons. Pour attaquer, il faut constituer une force et disposer d’un plan. Ce livre est une proposition de plan pour rendre l’insurrection irréversible, pour que le vieux monde ne puisse plus faire retour, passé le moment où le pouvoir se sera évaporé, où ses débris tournoieront dans le vide. Un plan pour sortir du cycle trop connu des révolutions ratées.
Quant à la force, nous la constituerons en commun, tout en discutant, en amendant ce plan, en en formant un meilleur. Avec tous ceux qui n’en peuvent plus et qui attendent que quelque chose se lève pour nous porter ailleurs. Il faut faire vite : le vent de la révolte parcourt le monde et le domino français ne va pas tarder, comme bien d’autres avant lui, à tomber. Rencontrons-nous. Organisons-nous. Soulevons-nous.
Clément venait d’être massacré quand certains ont ouvert
leurs commentaires. Il y a eu bien sûr la parole des professionnels de la
confusion et autres condisciples réactionnaires qui se repaissent de
toutes ces paraphrases ignobles que certains sites web leur permettent
d’étaler. Honte à ceux qui laissent s’implanter la haine tranquille.
Apparemment, ce vieux monde est de plus en plus pourri. Pourtant, il n’y
a rien à espérer de sa décrépitude contrairement à ce que les
écologistes et gauchistes clament. Ce n’est pas la fin du capitalisme,
ni du rapport marchand. Car le monde marchand sait parfaitement recycler
l’exploitation qu’il mène, aussi bien que réinsérer la soumission
durable et en perdant leur travail, les salariés et les chômeurs perdent
aussi leur condition d’existence.
Aujourd’hui 26 octobre, le Collectif national pour un audit citoyen de la dette publique publie son appel constitutif. Il invite tous les citoyens à signer cet appel et à s’engager dans la démarche de l’audit citoyen pour que la dette publique fasse enfin l’objet d’un vrai débat démocratique, au plan local, national et européen. Le Collectif pour un audit citoyen est composé d’une vingtaine d’organisations syndicales et associatives, et soutenu par plusieurs formations politiques. Il tiendra une conférence de presse à Nice, le 2 novembre à 12h, lors de l’alter-forum qui précèdera et contestera le G20.